vendredi 10 décembre 2010

PROPOS INTRODUCTIFS

        Ce n’est pas par jeunisme, qui ne serait pas de mise, ni par besoin d’exister que je me dote d’un tel outil mais par besoin d’avoir les moyens « d’afficher » mes prises de position, à mon rythme, sans filtre et sans bâillon.

       Je n’ai rien à attendre de la revue municipale, véritable lettre du maire dont le tour de force aura été de faire paraitre un rectangle noir et mon nom lors de la présentation des élus en Avril 2008 et de me faire photographier récemment deux fois de dos. Noblesse oblige, ces photos illustraient des articles consacrés à des conseils « présidés » par G. Ségura et comme on ne mélange pas les torchons avec les serviettes, je vous confirme que notre édile était de face. De surcroît, comme il nous le rappelle si souvent, ses pouvoirs de police sont sans limite que ce soit dans le temps de parole qu’il veut bien nous accorder ou dans les articles qu’il veut bien laisser paraître.


        Je viens de comprendre, à la lecture d’un des cartons d’invitation que je reçois, le besoin de distinguer « la Municipalité » et le « Conseil Municipal ». Il ne m’était pas apparu jusque-là que ce clivage renvoyait le conseiller municipal que je suis du groupe « Municipalité » dont je croyais faire partie à celui du « Conseil Municipal ».


     Au-delà de la symbolique, rien n’est neutre dans ce bas monde. Je crois à la vertu du dialogue, à la confrontation des idées qui, dans un respect mutuel sont souvent porteuses de solutions partagées et rassembleuses de surcroît.


     Cette façon de procéder est aux antipodes du mode de fonctionnement de Gérard Ségura et d’une équipe de communicants passée directement du stade de responsable de la campagne électorale du candidat maire à celui de responsable de la communication de la Municipalité.


     Ces pseudo journalistes sans carte de presse ont encore un long chemin à parcourir pour que leurs écrits soient d’une objectivité indéniable et soient susceptibles d’être récompensés aux trophées de la presse municipale décernés par l’association des maires d’Ile de France.


     MM. Abrioux et Delhy , anciens députés, m’aideront prochainement à faire des propositions pour qu’Oxygène, financé par les deniers publics, soit la revue de tous les Aulnaysiens.


     Mon engagement de toujours et mon militantisme acharné des grandes et petites causes sont les caractéristiques d’un homme libre qui n’est pas allé à la « gamelle ». L’intérêt que je porte à la chose publique pour ne pas dire à la politique est indissociable des valeurs qui m’animent pour faire vivre la démocratie qu’elle soit représentative ou participative.


     Militantisme, démocratie ne sont pas des « gros mots » bien au contraire


     J’espère que réconcilier les Français avec la politique n’est pas un pari improbable.


     Cela restera mon combat jusqu'à la fin de mon mandat, l’utopie, l’adversité et l’injustice étant mon Moteur….Et comme le réservoir est plein je vais parcourir un petit bout de chemin dans l’espoir de croiser le vôtre.
Alain BOULANGER